Le Belge préfère être ailleurs que chez lui
- 1 Belge sur 4 se sent chez lui également à l’extérieur
- Plus d’un tiers des Belges se douchent, mangent et regardent la TV ailleurs
- Près de la moitié d’entre eux préfèrent dormir seuls (41 %) et dans leur propre lit (81 %)
- Intimité, sécurité, confort, voix au chapitre et esprit de famille sont des facteurs déterminants pour se sentir chez soi
Le dernier rapport Life at Home, une étude annuelle dans laquelle IKEA sonde les besoins et les rêves des gens en matière de foyer, révèle une tendance frappante : de plus en plus de personnes cherchent la sensation de foyer ailleurs que chez elles et y parviennent.
« Il y a deux ans, de plus en plus de personnes ont affirmé pour la première fois se sentir chez elles ailleurs que dans leur maison. Pour savoir ce qu’il en était réellement, nous avons demandé, dans le cadre de l’enquête Life at Home, à 22 854 personnes provenant de 22 pays (dont 1 068 Belges de plus de 18 ans) ce qui faisait qu’elles se sentaient “chez elles” dans une maison », précise Jolanda Wetzelaer, spécialiste en décoration intérieure chez IKEA Belgique.
Se sentir chez soi ailleurs que dans sa maison : 5 dimensions émotionnelles de base
Dans son étude, IKEA a identifié cinq besoins émotionnels qui déterminent dans quelle mesure nous nous sentons « comme chez nous » quelque part : l’intimité, la sécurité, le confort, la voix au chapitre et l’esprit de famille. De ce fait, les gens se sentent aussi chez eux en dehors de chez eux : au travail, au café ou à la salle de sport, par exemple.
Les souvenirs positifs que nous évoque un lieu déterminent à quel point il nous est familier. Il n’est pas surprenant que certains Belges se sentent plus à l’aise chez leurs parents (31 %) ou chez des amis (15 %), par exemple. Mais la phase de la vie dans laquelle se trouve quelqu’un joue aussi un rôle. On constate sans surprise que près de la moitié (47 %) des parents de jeunes enfants interrogés s’accordent à dire qu’ils manquent d’intimité chez eux. 34 % d’entre eux recherchent d’autres endroits pour se détendre. Les jeunes de 18 à 24 ans trouvent aussi que l’intimité chez eux laisse à désirer (14 %). Certains préfèrent passer leur temps dans un parc ou sur la plage (16 %).
Les Belges pratiquent, en parallèle, de plus en plus souvent leurs activités quotidiennes à l’extérieur de chez eux. Plus d’un Belge sur trois (35 %) se douche, mange ou regarde la télévision à l’extérieur, et ce, plusieurs fois par semaine. Prendre une douche au travail, au gymnase ou même chez un membre de sa famille est aujourd’hui parfaitement normal.
« Ce soir, je dors seul(e), mon amour »
Bien que les activités quotidiennes se déroulent de plus en plus souvent hors de chez eux, 81 % préfèrent encore dormir dans leur propre lit, dans leur propre chambre. Autre fait étonnant : 44 % préfèrent passer la nuit aux côtés de leur partenaire, mais près de la moitié (41 %) des sondés admettent préférer avoir le lit pour eux seuls. Parmi les principales raisons invoquées, citons les « batailles de couverture » et les ronflements. Mieux : 74 % de ces Belges n’ont aucun mal à l’avouer à leur partenaire.
Le Belge n’a donc pas de brique dans le ventre ?
Le cliché veut que le Belge soit né avec une brique dans le ventre. 63 % des Belges interrogés semblent toutefois prêts à faire des concessions quant à la surface habitable en échange d’une maison mieux située. 65 % souhaitent, qui plus est, accéder facilement à la nature.
La recherche confirme le stéréotype selon lequel les Belges sont de véritables hédonistes. Contrairement aux autres Européens, ils accordent beaucoup plus d’importance à leur santé (49 %) et à leur bonheur (45 %) qu’à leur habitation (26 % contre une moyenne européenne de 46 %).
À propos du rapport Life at Home 2018
- L’étude menée pour dresser le rapport Life at Home 2018 a été commandée par le groupe IKEA et réalisée par l’agence londonienne C Space entre mars et août 2018.
- L’étude qualitative a été déployée aux États-Unis, en Allemagne, au Danemark, en Chine, en Italie et au Royaume-Uni.
- L’étude quantitative a été menée dans 22 pays aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie auprès de 22 854 personnes (dont 11 325 vivent en milieu urbain) et est donc représentative par pays.
Vous pouvez consulter le rapport Life At Home 2018 complet ici.