Mauvaise nuit pour les Belges : nos voisins dorment mieux que nous
Une étude mondiale examine la qualité du sommeil dans 57 pays

Notre pays obtient un score de 59/100 à l’Index du Sommeil, développé par IKEA sur base d'une étude sur la qualité et les habitudes de sommeil de personnes dans 57 pays. La Belgique affiche ainsi un score inférieur à la moyenne européenne (62,1) et à celui de nos pays voisins. Seul un tiers des Belges est satisfait de la qualité de son sommeil. Un Belge sur douze prend un somnifère quotidiennement, et plus de huit Belges sur dix de moins de 35 ans utilisent leur smartphone au lit. Les principaux facteurs affectant la qualité du sommeil sont le stress, l’anxiété et la douleur.
En moyenne, les Belges dorment 6 heures et 38 minutes par nuit, bien en dessous des 8 heures recommandées. Deux Belges sur cinq dorment même moins de 6 heures par nuit, et un tiers des Belges se dit totalement insatisfait de la qualité de son sommeil. Parmi les principaux facteurs qui perturbent le repos, on retrouve le stress (18%), l’anxiété (16%), les douleurs chroniques (12%), les ruminations et pensées envahissantes (8%) ainsi que les nuisances sonores (6%). Comparée à ses voisins, la Belgique est à la traîne : 33% des Belges se déclarent satisfaits de leur sommeil, un chiffre inférieur aux Pays-Bas (41%) et à l’Allemagne (37%). La France (33%) obtient un score similaire à celui de la Belgique.
L'Index du Sommeil, développé par IKEA, permet d’évaluer la qualité du repos en se basant sur cinq critères : la qualité du sommeil, la durée du sommeil, le temps nécessaire pour s’endormir, le nombre de réveils nocturnes et l’état au réveil. Chaque paramètre est noté sur 20 points, et le score global varie de 0 à 100. Avec 59/100, la Belgique obtient un résultat inférieur à la moyenne européenne (62,1) et à celui de ses pays voisins. Les Pays-Bas affichent un score de 62, l’Allemagne 63 et la France 63.
À l’échelle mondiale, la Chine se classe en tête avec un score de 74/100, tandis que la Norvège obtient le score le plus bas avec 56/100. La Belgique, avec son 48e rang sur 57 pays étudiés, figure parmi les nations où la qualité du sommeil est la plus préoccupante.
Somnifères et écrans
Près d’un cinquième des Belges prend régulièrement des somnifères, et 8 % en consomment quotidiennement. La technologie est également de plus en plus présente dans la chambre à coucher. 57 % des Belges utilisent régulièrement un smartphone au lit, et chez les adultes belges de moins de 35 ans, ce chiffre dépasse huit sur dix. En outre, près d’un quart des Belges regardent la télévision dans leur chambre.
Les personnes en difficulté financière sont les plus touchées par les troubles du sommeil
La qualité du sommeil varie fortement selon les catégories démographiques. En moyenne, les hommes belges obtiennent un score de 64 sur l’Indice du Sommeil, tandis que les femmes affichent un score inférieur de dix points. Les minorités ethniques ont un score moyen de 52. L’âge, le niveau d’éducation et le revenu jouent également un rôle : plus ces facteurs sont élevés, plus les Belges se déclarent satisfaits de leur sommeil. Les personnes en difficulté financière obtiennent un score de 48 sur l’Indice du Sommeil, tandis que les personnes en situation de handicap atteignent un score de 52.
L'étude complète peut être téléchargée ici.
Sébastien Gahide, Retail Solutions Manager chez IKEA Belgique: "Le sommeil nous concerne tous, et disposer d’études qui aident à mieux comprendre les facteurs qui l’influencent est essentiel. Elles permettent d’identifier ce que nous pouvons mettre en place, individuellement et collectivement, pour améliorer ce moment clé de nos journées. Chez IKEA, ces connaissances nous aident à développer des solutions accessibles, durables et adaptées aux besoins de chacun."
À propos de l’étude
Cette enquête a été réalisée par l’institut de recherche Globescan pour IKEA. Entre le 13 août et le 20 septembre 2024, 55.221 adultes ont été interrogés dans 57 pays, dont 1.000 répondants en Belgique. L’échantillon a été conçu pour être représentatif au niveau national, en tenant compte des critères de genre, d’âge et de région, dans la mesure du possible.
Comment est-ce que les Belges dorment ?
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